.HT implemented DNSSEC
L'équipe NIC.HT a réalisé l'implémentation de DNSSEC (Domain Name System Security Extensions). Ceci est important car cela consolide la confiance dans la « marque », démontre la responsabilité envers Internet et permet aux entreprises et aux clients d'ajouter de la sécurité, parmi de nombreux autres avantages.
NIC HT - Nouveau client de LACTLD Anycast Cloud
En cette année du 25ème anniversaire de l'Association, le service LACTLD poursuit sa croissance et s'agrandit avec un nouveau client : NIC.HT. Ainsi, le réseau collaboratif compte désormais au total 19 clients et 17 nœuds.
Position officielle du RDDH dans le conflit opposant le CONATEL et les FAI
Le Réseau de Développement Durable d\'Haïti (RDDH) prend acte des nobles intentions exprimées par le CONATEL pour étendre la couverture numérique à l'échelle nationale.
Le RDDH reconnaît que l'adoption de mesures administratives pour améliorer le climat d'investissement dans le secteur des télécommunications peut à la fois encourager la modernisation du secteur tout en étant profitable aux consommateurs.
Le RDDH reconnaît que le coût de la connexion Internet est relativement élevé en Haïti et que l'entrée dans le secteur de grandes entreprises financièrement solides est de nature à favoriser une baisse des coût de l'accès. Toutefois, le RDDH et préoccupé par la stratégie mise en place par le CONATEL pour arriver à cette fin, notamment en adoptant des dispositions qui violent les contrats signés avec les prestataires exploitant les bandes de fréquence qui ont été légalement attribuées.
En dépit des efforts du CONATEL, le secteur des télécommunications reste très vulnérable en raison notamment:
- de l'absence de mécanismes de régulation appropriée du secteur; celui-ci est régulé par une loi obsolète et inadaptée datant de 1977.
- du fait que le CONATEL lui-même fonctionne sans la présence du Conseil d'administration prévu dans ses statuts;
Pour ces raisons, le RDDH recommande au gouvernement, dans le processus de revalorisation de la ressource spectrale, de protéger l'investissement privé en renonçant à toute tentation de dépossession des fréquences autorisées et en exploitation par les fournisseurs d'accès à Internet. Le gouvernement doit surseoir au processus engagé et accepter d'entamer un dialogue plus large avec les intéressés afin d'aboutir à un résultat équitable pour les investisseurs, sans mettre en cause l'objectif de valorisation de la ressource spectrale par l'amélioration du climat de compétition.
Les démarches consultatives entamées par le CONATEL lors de la revalorisation des bandes de fréquences pour la radiodiffusion sont un bon exemple d'initiative qui pourrait être approfondie afin de parvenir à une solution efficace et équitable.
Port-au-Prince, le 15 octobre 2007
Pour le Conseil d'administration :
- Jacky Lumarque, Université Quisqueya, Président
- Paola Chilosi, Mutilink, Vice président
- Janin Jadotte, Faculté des Sciences, Trésorier
- Damaze Alexis, Comcel, Trésorier
- Marjorie Rivette, Enfofam, Secrétaire
- Antonio Pierre, M.P.C.E, Membre
- Jean-Marie Maignant, M.T.PT.C, Membre
- Kesner Pharel, Groupe Croissance, Membre
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Historique autour de la délégation du .ht
La saga a commencé le 6 mars 1997 quand une note de IANA fit part de la délégation de la gestion du .ht à REHRED avec ACN comme contact technique. Il ne fallait pas encore à l’époque de beaucoup pour se voir attribuer ce privilège. La preuve est vite donnée le 13 mars quand, seulement sept (7) jours après, un e-mail de IANA vint retirer cette délégation à REHRED pour l’octroyer à FOCUSDATA, sur la base d’un fax reçu le même jour du Ministre des Affaires Etrangères d’alors, Fritz Longchamp. Cette lettre du ministre relaya en fait une requête de son homologue du ministère des Travaux Publics, Transports et Communications, Jacques Dorcéan, pour que le Groupe FOCUSDATA S.A puisse utiliser l’identification ht.
Et le 17 mars, le REHRED constata que INTERNIC avait déjà modifié le contenu de sa base de données relative aux noms de domaine de premier niveau. Cette surprenante décision marqua le début d’une longue « agonie de fait » du domaine .ht. Je dis bien « agonie de fait » car la délégation a bien été attribuée, mais la gestion n’a pas pu être faite car il y a eu d’une part un lever de bouclier de la communauté internaute haïtienne contre cette façon de faire de IANA et d’autre part, aucune disposition réelle n’était prise par le bénéficiaire pour rendre effectif le .ht. Il faut reconnaître qu’à l’époque très peu de pays avaient déjà une gestion opérationnelle de leur domaine, même si la plupart avaient déjà obtenu la délégation.
Une forte mobilisation s’ensuivit dans les milieux concernés nationaux et internationaux pour porter IANA à revenir sur cette décision. Le message du 3 avril 1997 de Jon Postel vint alors casser toutes ces velléités. IANA fit un choix clair, celui de violer ses propres règlements inscrits dans le paragraphe 3.6 du RFC 1591, indiquant que dans le cas de transfert de la gestion, la IANA doit recevoir une communication des deux organisations démontrant que l’opération se fait de façon consensuelle et que le nouveau gestionnaire comprend ses responsabilités. Les milieux avisés ne manquèrent pas de questionner cette attitude plutôt troublante de IANA .
C’est dans ce contexte qu’il est entrepris de constituer un consortium national regroupant des institutions comme le Ministère de la Culture, le Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications, TELECO, ACN, REHRED, la Faculté des Sciences de l’Université d’Etat d’Haïti, FOCUSDATA et appelé à reprendre la gestion du domaine après avis à IANA. Le REHRED considérait alors qu’une telle structure représente une solution adéquate pour une gestion efficace, démocratique, équitable et transparente d’une ressource collective. Mais le protocole d’entente ne fut pas signé le 30 mai 1997 par au moins trois de ces institutions : ACN, REHRED et TELECO. Dans des messages différents en date du 5 juin 1997, les deux premières justifièrent leur absence au ministère des Travaux Publics pour la formalité de signature par le manque de transparence et/ou la méthodologie de communication utilisée. Ce malentendu ne facilita pas les choses puisque des protagonistes profitèrent du report pour tourner dos à ce dossier, purement et simplement !
Entre temps, en lieu et place de FOCUSDATA le site de IANA fit mention de HintelFocus - consortium constitué de Hintelnet affiliée à MCI et Focusdata, fournisseur de services Internet haïtien - comme gestionnaire du .ht. Cela n’eut pas pour effet de rétablir la confiance (notamment des autres fournisseurs privés) ni même de renforcer la disponibilité de l’enregistrement sous le .ht. Le soi-disant gestionnaire n’était pas plus enthousiaste que les institutions locales demanderesses d’un nom de domaine. Celles-ci se donnèrent vite une voie de rechange en achetant à l’étranger les noms génériques .com, .net, .edu et .org. Pendant plus d’un an, la question du domaine .ht ne constitua plus un sujet d’attention. Le .ht sembla bel et bien mort !
L’espoir renaît en 1998 quand le PNUD signa avec le gouvernement haïtien le premier projet sur les technologies de l’information. L’engouement pour celles-ci était tel qu’il n’était pas du tout difficile de mobiliser des institutions des secteurs public et privé, des associations et ONGs, des universités à l’intérieur d’un grand forum de réflexion et d’échanges. Le Réseau de Développement Durable d’Haïti (RDDH) est né, et avec lui, le dossier .ht revint sur le tapis ! Dès le premier atelier de travail sur le domaine Internet haïtien tenu le 1er juin 1999 à Port-au-Prince, les participants dont des fournisseurs de service, des utilisateurs retinrent le RDDH comme l’entité devant gérer le .ht. Le RDDH vint de passer son premier test d’importance. Trouver cette légitimité auprès d’acteurs aussi différents et avec des intérêts aussi divergents n’était pas chose aisée. Mais selon eux, le RDDH remplit les conditions de transparence, de neutralité, de durabilité, d’autonomie nécessaires à cette fonction.
Comment ramener les autorités gouvernementales, dont entre autres le ministère des Travaux Publics, Transports et Communications, le CONATEL, sur cette position? Il faut en effet savoir que depuis le cas Haïti, la IANA dut recourir à une justification à posteriori dans un mémo en date du 23 octobre 1997 et préciser que « la IANA prend très au sérieux les désirs du gouvernement du pays et en tiendra grand compte dans toutes les discussions de transition ». La note de confiance obtenue par le RDDH de cette partie de la communauté internaute haïtienne ne suffisait pas. Il lui fallut aussi convaincre le gouvernement. Les difficultés apparurent dès les premiers contacts. Certains interlocuteurs gouvernementaux rejetèrent carrément l’option RDDH comme gestionnaire du .ht arguant qu’il s’agit d’une question d’intérêt national ; d’autres plus subtils interrogèrent la nature, le statut juridique, la crédibilité du RDDH, les ressources nécessaires. Les préoccupations ou réserves formulées seront une à une réglées avec rigueur et méthode : les serveurs DNS sont obtenus de l’USAID ainsi que des éléments de formation en avril 2001, le RDDH s’est constitué en fondation en octobre 2001, une assistance financière substantielle a été obtenue de FOKAL en juin 2002 par le RDDH, FOCUSDATA s’est formellement déchargé de la gestion du .ht en octobre 2001, etc. C’est dans la foulée de ces tractations que la formule - somme toute très heureuse - du consortium Faculté des Sciences de l’Université - RDDH a été proposée par l’équipe du ministre des TPTC Serge Raphael en été 2000 et avalisé plus tard par le ministre Ernst Laraque, à l’occasion de la signature le 11 janvier 2002 du protocole d’accord tripartite octroyant la gestion du domaine au consortium. Un deuxième pas important venait d’être franchi par le RDDH !
Le plus dur est fait, pensa-t-on ! La démarche auprès de ICANN, ci-devant IANA, ne devrait être qu’une simple formalité administrative. C’était sous-estimer l’importance du plaidoyer direct dans ces genres de dossier. C’était sous-évaluer le temps réel requis pour l’établissement de partenariats institutionnels pour l’hébergement des serveurs à l’étranger (AFNIC en France, Université de Montréal, Université de Princeton aux Etats-Unis). C’était aussi et surtout ignorer que la IANA gardait en archives les retombées malheureuses de la première re-délégation du .ht en 1997. Pas question donc de se précipiter pour se retrouver, quelques jours ou quelques heures après la décision de re-délégation, avec une communauté sur le dos ! Les rencontres avec des officiels de haut rang de ICANN à Washington en juin 2002, à Genève en septembre 2003, à Carthage en octobre 2003 ont bien confirmé ces « réticences ». Le consortium fut donc soumis à un rude test de résistance et d’endurance jusqu’au 9 janvier 2004 quand, par décision de son Conseil d’Administration, l’ICANN a finalement approuvé la re-délégation de la gestion du domaine .ht. L’architecture opérationnelle de gestion, la charte de nommage, les procédures techniques sont finalisées. La dernière étape est franchie !
Des dispositions modernes
- Le montage institutionnel mis en place a la vertu de renforcer le caractère de neutralité de l’entité gestionnaire, et de contourner certains problèmes de ressources, grâce à un partage équilibré des responsabilités.
- Les mécanismes de gestion prévoient par ailleurs la constitution d’un Comité de Suivi et d’Orientation, représentatif des différents secteurs concernés, appelé à préciser les règles du jeu et à jouer le rôle d’agent « escrow ».
- L’enregistrement se fera à travers un environnement compétitif, avec des prestataires préalablement accrédités qui auront le loisir de proposer à la clientèle des services à valeur ajoutée. Cela va certainement contribuer à accroître la demande.
- L’enregistrement sous le .ht est ouvert à la diaspora haïtienne et aux entités étrangères situées en-dehors du pays.
- Le consortium s’est déjà constitué un réseau relationnel très fort auprès d’entités internationales impliquées dans la gouvernance de l’Internet, ICANN, AFNIC et surtout auprès des entités régionales ARIN et LACNIC.
Trois mois après le lancement officiel, le .ht se porte très bien:
- 19 prestataires accrédités dont 10 évoluant en dehors du pays, soit 7 aux Etats-Unis, 2 en France et 1 au Royaume-Uni
- plus de 500 noms de domaine approuvés dont 424 actifs
- 276 noms enregistrés directement sous la racine ht
- 145 noms enregistrés en com.ht
- 49 noms enregistrés en net.ht
Les demandes d’enregistrement par des personnes ou institutions résidant dans d’autres pays représentent 70,5% contre seulement 29,5% de requêtes de noms de domaine émanant d’Haïti.
Au cours de cette première période de fonctionnement, il n’est pas relevé de situation d’interruption de service. Au passage, il convient de souligner la qualité du travail accompli par les contacts administratif et technique Stéphane Bruno pour le RDDH et Max Larson Henri pour la Faculté des Sciences de l’Université d’Etat d’Haïti.
Le consortium doit néanmoins
- renforcer sa structure de gestion administrative afin de répondre dans les délais, paramètre fondamental dans la mesure de la qualité du service
- encourager les prestataires de service locaux à créer une interface dynamique avec le client en ligne et à lui offrir des services à valeur ajoutée
- entretenir un espace publicitaire pour convaincre les acteurs locaux à acheter du .ht.
Ces acteurs restent encore timides questionnant peut-être la fiabilité de la gestion du .ht. Il faut regretter par exemple que les extensions edu.ht et gouv.ht, deux zones restreintes pour lesquelles des prérequis sont exigés, attendent encore leur premier client.
La balle est dans le camp des institutions académiques, des universités, et du gouvernement. Derrière l’enregistrement sous le .ht, il y a de toute évidence un enjeu de visibilité institutionnelle et aussi de gouvernance.
Jean-Marie Raymond Noel
Professeur à l’Université d’Etat d’Haïti,
Directeur National du Projet du PNUD
Haïti et Société de l’Information - HASI
Stéphane, tu as fait oeuvre qui vaille!
NDLR- En Hommage à Stéphane Bruno, la Fondation Réseau de Développement Durable d'Haïti (RDDH) joint sa voix à celle de la communauté TIC pour formuler ses plus émues condoléances à la famille Bruno et alliés affectés par la disparition de ce jeune bourré de talents. Nous publions, in extenso, le texte de Raymond Noel qui retrace succintement le parcours impeccable de ce visionnaire enlevé trop tôt à notre affection.
Les funérailles de Stéphane Bruno seront chantées ce jeudi 23 juin 2016 à l'église Saint Pierre de Pétion-ville. L'exposition aura lieu à la salle Paroissiale à partir de 9:30 am.
Que la terre lui soit légère!
Par Raymond NOEL
Stéphane a été coup sur coup Assistant Technique de deux projets du PNUD : RDDH (Réseau de Développement Durable d'Haïti) et AHSI (Accompagnement d'Haïti dans la Société de l'Information). A ce titre, il a grandement contribué à la mise en place des Points d'Information et de Communication (PIC). De Fonds Jean-Noël à Caracol, en passant par Value, Lully, Stéphane se déplaçait pour aller non seulement contrôler la mise en œuvre technique, mais aussi faire les paramétrages nécessaires et surtout assurer la formation des responsables locaux qui seront en charge du PIC. Sa bonhomie, son enthousiasme et sa passion lui garantissaient toujours un bon accueil au sein de ces communautés respectives et donc une grande efficacité dans ces déplacements.
A-t-on jamais imaginé le rôle joué par Stéphane dans la mise en opération du domaine ht ? Faut-il rappeler que l'espace internet haïtien était dysfonctionnel depuis cette mauvaise communication en 1997 entre les autorités haïtiennes et la IANA, instance internationale chargée d'assigner les noms de domaine ? Il a fallu la persévérance et l'intelligence d'une équipe animée techniquement par Stéphane pour voir Haïti recouvrer ses droits d'exploitation du domaine ht 7 ans après, soit en 2004. Il a été sur tous les coups : configuration de serveurs, établissement de la charte de nommage, élaboration des mécanismes de gestion, négociations avec les pouvoirs publics, formation à l'intention des prestataires du domaine ht.
Stéphane eut à travailler dur pour l'interconnexion des fournisseurs locaux d'accès à Internet. Ce n'était pas un mince dossier quand on se rappelle qu'à l'époque 2001-2002, huit fournisseurs locaux d'accès à Internet se partageaient le marché haïtien, abstraction faite des connexions passant directement par satellite. Tout leur trafic transitait sur le réseau international, y compris les échanges locaux, entrainant un gaspillage énorme de moyens et une perte d'efficacité, qui ne pouvaient être compensés que par l'interconnexion. Le projet d'interconnexion des fournisseurs locaux d'accès Internet préparé en 2002, le travail de plaidoyer entrepris par Stéphane au sein du RDDH ont conduit le CONATEL à octroyer la gestion d'un point d'échange au Consortium RDDH-Faculté des Sciences en septembre 2003. Stéphane eut alors différentes réunions avec les bénéficiaires potentiels de ce projet d'interconnexion et en détermina l'architecture technique.
La contribution de Stéphane dans la campagne de vulgarisation et de promotion des TIC n'a pas été moins importante. Loin de là, quand on pense à son implication dans l'organisation et l'animation des rendez-vous technologiques annuels de 2001 à 2007, les Sommets ht ; quand on pense aussi au forum de discussion sur les TIC qu'il a configuré et lancé en novembre 2004 dans le cadre du Projet d'Accompagnement d'Haïti dans la Société de l'Information. Ce forum réunissait une centaine de professionnels haïtiens de l'intérieur et de l'extérieur du pays qui ont échangé pendant cinq bonnes années, de 2004 à 2009. C'est aussi dans ce cadre que Stéphane a travaillé à créer en 2005 avec d'autres collègues l'Association Haïtienne pour le Développement des Technologies de l'Information et de la Communication (AHTIC) dont il a été le premier Directeur Exécutif.
C'est donc tout naturellement que Stéphane était appelé à être membre du Groupe de travail sur les technologies de l'information (GTIC) en 2009 et même à faire partie du comité exécutif de cette Commission présidentielle.
Faut-il enfin souligner que la renommée de Stéphane va au-delà des frontières haïtiennes ? Au cours des 15 dernières années, il a été très présent dans de nombreux fora caribéens, régionaux et même mondiaux. Et aujourd'hui donc, ce n'est pas seulement Haïti qui pleure sa disparition, mais aussi toutes ces connaissances qu'il a eu à tisser lors de ses nombreuses participations et prises de position à Civic, à Lacnic, à ICANN, notamment.
Je veux souhaiter qu'on ait une pensée spéciale pour Stéphane Bruno, à chaque fois qu'on dise, qu'on écrive ou qu'on lise une adresse Web ou électronique se terminant par .ht.
Au revoir Stéphane ! Tu as fait œuvre qui vaille !
Raymond Noel